Ce vendredi 17 octobre a eu lieu la sixième restitution de l’Inventaire du Patrimoine à Ferrère à 18h30. Environ 30 personnes y ont participé : des habitants permanents et secondaires de la commune mais aussi des élus des communes environnantes et des partenaires financeurs.
Ferrère, qui tient son nom des mines de fer qui étaient exploitées au 15ème siècle, est un territoire valorisé dès la Protohistoire avec par exemple la découverte de trois pointes de flèches en silex datées de l’Age de Bronze par un berger sur les pentes du Mont Né. Des éléments de l’époque Antique comme le grand autel votif en marbre blanc, dédié aux « Montagnes divinisées, à Sylvain et
Diane » conservé au musée Saint-Raymond à Toulouse étaient connus avant cet inventaire.
Que ressort-il de cet inventaire ?
Tout d’abord un patrimoine religieux avec une église d’origine romane, rebâtie au 18e siècle et agrandie au 19e et 20e siècles, en particulier grâce au leg de Bertrand Polydore Archidet, son mobilier, ses verreries du 20e siècles, ses cloches, sa vaisselle liturgique et ses bannières et ornements. De belles fresques de Nicolas Greschny sont également présentes.
Mais aussi des bâtiments publics comme l’école construite à la fin du 19e siècle et qui sera fermée et transformée en mairie et salle des fêtes en 1970.
Des aménagements d’adduction d’eau du début du 20e siècle également, des maisons anciennes (seconde moitié XVIIIe siècle et début XIXe siècle) avec des menuiseries d’origine et du “petit patrimoine” : fontaines, lavoirs, montjoies, oratoires… Et bien sûr, des vestiges du thermalisme avec les chalets Saint Néré “En l’an 304, Nérée, soldat romain, transpercé de flèches par les autochtones se réfugie dans la vallée près d’une source dont l’eau guérit ses blessures.“
Ces restitutions de l’Inventaire sont aussi l’occasion, à travers les échanges avec les habitants, de revenir sur les mystères locaux. Malheureusement, à Ferrère, la mission Inventaire n’aura pas permis d’identifier le vitrail qui a été recouvert par la fresque Greschny.
Une prochaine étape sera de mettre en tourisme ces éléments à travers la création de nouveaux circuits de visites sur site ou par l’intermédiaire d’applications comme Wivisites, de documentations… Un travail qui sera réalisé par la chargée de mission Patrimoine de l’Office de tourisme Pyré’Neste Barousse.
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